10 jours après le démarrage de la seconde édition du Dry January nous pouvons dire que c’est un succès ! Les retombées presse sont extrêmement nombreuses et on peut dire que nous n’avions jamais autant parlé du rapport des français à l’alcool.

Cette réussite est le résultat d’une grande mobilisation de la société civile et d’une capacité à porter collectivement les éléments d’une campagne moderne, ludique, mobilisatrice, qui permet que chacun s’en saisisse, en discute individuellement et collectivement.

Nous remercions notre partenaire anglais Alcohol Change UK avec qui nous avons pu assurer en un temps records la traduction en français de l’application Try Dry.

 

Les chiffres de la mobilisation sont en hausse

Au 11 janvier 2021, nous avons :

  • Sur le site internet
    • 7 400 nouveaux inscrits au défi ;
    • +9 000 utilisent l’application
    • + 35 000 visiteurs uniques depuis le 1er décembre 2020
    • + 100 000 pages vues
  • Sur Facebook
    • + de 3600 abonnés – 610 membres dans le groupe privé et + de 44 mille personnes touchées en portée de publications
  • Sur Twitter
    • Près de 3300 followers
  • Sur Instagram
    • Près de 830 abonnés

Rappel du contexte de la mobilisation inter-associative

Cette campagne avait été annoncée par le président de la MILDECA à Perpignan au mois de juin 2019 (vidéo). Le 20 novembre 2019, quand nous avons su qu’elle n’aurait pas lieu, nous avons décidé qu’il était de la responsabilité des associations de prendre la relève pour que cette action de prévention et de Réduction des risques alcool ne disparaisse pas du fait des défaillances de l’État sous la pression d’un secteur économique.

👉 Notre communiqué du 20 novembre 2019

Nous souhaitions démontrer qu’une telle campagne, à l’image de celles réalisées dans les 14 autres pays (ah les « evidence based » pourtant si chères aux décideurs publics) avait toute sa place dans le contexte français.  Elle participe du débat sur un possible marché régulé de produits psychoactifs, incluant l’alcool, qui équilibre les enjeux économiques, sociaux et de santé. Nous avions organisé notre congrès du Havre en 2017 sur ce sujet, avec le titre « Addictions des régulations des uns, dérégulations des autres … ».

Le 22 novembre 2019 la FFA et la Ligue contre le cancer se sont associées à ce mouvement collectif.

Le 3 décembre 2019, un communiqué de presse de plus de 25 associations signataires dont des partenaires au champ plus large d’intervention que les addictions, le secteur de la solidarité et de la protection sociale, de l’insertion et de la lutte contre l’exclusion, le secteur jeunesse a été publié.

👉 Notre communiqué du 3 décembre 2019

Le Défi de Janvier qu’est-ce que c’est ?

Dans ce contexte, nous devons dans un temps record, mettre en place les contenus de la campagne. Nous avons donc travaillé avec nos collègues anglais Alcohol Change UK pour contractualiser un partenariat et utiliser leurs supports en les adaptant au contexte français.
Le nom de la campagne sera donc Le Défi de Janvier.

Lors du démarrage de la campagne anglaise en 2003, 4 000 personnes avaient participé à l’initiative. En 2019 ils étaient 4 millions. L’année dernière, nous étions déjà quelques-uns à avoir relayé la campagne anglaise via une mobilisation informelle par le biais de relais médias français impliqués. Les anglais nous ont fait le retour du nombre de français qui sont venus utiliser leur application en anglais en 2019. 4 503 dont plus de 52,4% avaient moins de 34 ans. Plutôt un bon début….

Le Défi mobilise sur un enjeu individuel et collectif, la pause est proposée et pas imposée. C’est une opération innovante, moderne, « jeune », ludique, coopérative… qui utilise les envies de santé et de bien-être de chacun, sans être rabat-joie ! Elle ne s’appuie pas sur un projet d’abstinence totale et définitive mais permet aux personnes de faire l’expérience d’une pause, de s’engager et d’agir avec leurs propres objectifs, c’est toujours plus efficace. Elle permet de relativiser le lien convivialité/consommation d’alcool et combat le préjugé qui fait de celui qui ne boit pas pendant une soirée ou un apéritif un rabat joie ou un « ringard ».
L’initiative se veut donc mobilisatrice et nous espérons qu’elle contribuera à développer une culture de réduction des risques qui concerne tous les consommateurs d’alcool, une culture de santé publique positive, non-moralisatrice.

Ce type de campagne existe dans 14 pays et elle a des impacts très importants en terme de santé et de régulation des consommations.

Comment se mobiliser ?

La campagne va se faire beaucoup en contact local et sur les réseaux sociaux. Vous pouvez donc inviter l’ensemble de votre réseau de partenaires, de vos salariés, de vos militants, de votre entourage à s’y inscrire et à la relayer :

👉 Site Internet
👉 Facebook
👉 Twitter
👉 Instagram

Vous pouvez nous envoyer vos retours d’action, des témoignages que nous relayerons sur l’ensemble de nos supports et sur Dry January France.