À un moment de votre défi, vous avez peut-être rencontré un sentiment de recul, d’échec – vous avez bu un verre, et vous ne savez pas trop quoi faire ensuite.
Et bien la chose principale à retenir, c’est que ce n’est pas grave, c’est même l’occasion de vous connaître mieux. Pourquoi ce verre ? Et si on « réinitialisait » et qu’on tentait de relever le défi de nouveau ?

Voilà plusieurs raisons pour lesquelles vous avez eu cette sensation de recul.

Deux styles de revers

1) Une « pause dans la pause » consentie
Si vous vous êtes lancé dans le défi le 1er janvier mais avez bu un verre le 3, le 6 ou le 7, même si vous jurez d’ajouter quelques jours de février à votre défi, vous avez fait une « pause dans la pause », volontaire, que vous gagnerez à comprendre. Il y a des contextes, des circonstances festifs ou non, joyeux ou non, qui amène à boire un verre et aucun problème avec ça, et ça ne remet tout fois pas en cause vos motivations initiales pour vous être lancé dans le défi !
Bon, si vous avez fait des écarts réguliers cette première semaine, vous n’êtes pas contraints de vous tenir à ce défi, personne ne vous oblige à le tenir, et vous n’avez peut-être pas si envie que cela.
Vous pouvez essayer comme les collègues belges ou québécois, de relever ce défi en février sur 28 jours plutôt ? Le temps de remettre la motivation à jour.
2) L’ “Armageddon” émotionnel
Parfois, la vie vous tombe dessus, et vous avez besoin ou envie de noyer un chagrin, une déception, un coup dur. C’est une raison largement partagé de déroger au défi. Même sans être la catastrophe, il s’agit d’un évènement qui déséquilibre votre motivation, et vous rend le produit et ses effets très attrayant pour sortir de sensations très désagréables, malheureuses.
Malheureusement, ça arrive. Et c’est normal. L’idée c’est que les raisons qui ont été les vôtres pour vous lancer ce défi n’ont pas changé. Le fait de ne pas boire, sur le moyen et long terme, vous apportera toujours des bénéfices.
Donc quand vous le pourrez et sans que cela ne vous nuise, lorsque vous en aurez de nouveau le courage et l’envie, pourquoi ne pas vous relancer dans le défi plus tard ? Peut-être pour réussir à positiver, trouver des alternatives à l’alcool pour gérer votre peine, des catharsis autres.

Apprendre de ses revers

Connaître des revers n’est pas forcément une mauvaise chose – c’est souvent un moyen d’en savoir plus sur soi aussi. Et qui sait, cela peut même vous aider à relever le défi de manière plus sereine et plus instructive.

Voici quelques “trucs et astuces” de nos collègues britanniques (post de Laurence Booker du 7 décembre 2018 sur alcoholchange.org.uk) pour faire de ce(s) revers une opportunité d’en savoir plus sur soi.

Pour cela, 3 questions à vous poser :

Que s’est-il passé ?

Qu’est-ce qui vous a provoqué cette envie? Qu’avez-vous bu ? Qu’en avez-vous retirer comme plaisir ? Était-ce utile ? était-ce une vraie envie de votre part ou plus sur injonction ou mimétisme social ? Si vous avez succombé à une envie sur un coup de tête ou suite à un coup dur, c’est une occasion rêvée de faire le point sur la suite.

Et alors ?

Finalement, quel est l’impact votre défi ? Sur votre conso ? Qu’est-ce que cela signifie? Oberservez votre réaction sans vous juger : que ressentez-vous ?

Est-ce que vous avez toujours envie de relever le défi ? d’améliorer votre sommeil, de perdre du poids, de faire des économies, d’améliorer votre capacité de concentration ?

Et maintenant ?

Donc, maintenant, que fait-on ? Ce revers a-t-il changer quelque chose à votre envie de faire une pause ? Et si oui, que ferez-vous la prochaine fois que ce contexte se représentera ?

En cas de revers, notre conseil : prenez le temps de vous poser (voir même d’écrire si besoin !) ces trois questions, et de faire le point sur ce que vous ressentez. Le Défi de Janvier est prévu exactement pour cela : questionner tranquillement sans angoisse son rapport à la consommation d’alcool. Donc ne soyez pas dur avec vous-même, vous meritez mieux ! apprenez de ce revers et relancez vous dès que vous le voulez. Vous en êtes cap’ !