Il n’y a pas d’âge pour s’interroger sur sa consommation d’alcool. Fabienne, jeune retraitée, nous raconte comment elle et son compagnon ont vécu leur Dry January. 

Au moment du Dry January j’étais retraitée depuis un an. J’avais donc tout mon temps pour voir mes amis, qui sont des bons vivants comme nous ! Les occasions de bien manger et bien boire se sont multipliées… donc alcool au quotidien et prise de poids. J’avais donc décidé de reprendre un peu la maitrise et diminuer ma consommation. 

Le Dry January m’a permis de tester l’abstinence et de constater — ô merveille ! — que c’était bien moins compliqué que ce que je pensais. Finalement, il suffit de dire « non ». Il y a tellement d’autres boissons sans alcool à consommer.  

Du coup, mon compagnon a diminué sa consommation par solidarité et constaté qu’il ne s’en portait que mieux. C’est la découverte du mois de janvier : on peut passer d’excellentes soirée sans s’alcooliser ! Et comme on a plus d’énergie, on est plus actifs : vélo, randonnée, etc.  

Je n’étais même pas impatiente que le mois se termine. Quand on me dit : « le 1er février tu vas te prendre une bonne cuite », ça me faisait sourire.  

J’ai eu quelques vifs échanges avec des amis qui avancent l’argument de la liberté : pas toujours simple d’expliquer que ce n’est pas obéir à une injonction qu’adhérer à la proposition du Dry January. Mais au contraire, je me sens très fière de constater que je suis en train de reconquérir ma liberté vis-à-vis de l’alcool. Finalement, je n’étais pas très sûre de pouvoir arrêter « quand je veux » et je voulais me tester. 

Les bénéfices font que je me sens très sereine maintenant. Je bois un bon vin dans certaines occasions, en tout cas en toute conscience et pour le plaisir… plus jamais par habitude.