Nous avons reçu plus de 200 témoignages suite à notre appel à mi-parcours du Défi de Janvier, un grand merci à vous ! On vous en partage une petite sélection 🤗

L’occasion de se remettre à une bonne hygiène de vie 

Françoise

« J’ai un peu abusé de l’alcool pendant les fêtes, champagne, shots de whisky lors d’un jeu idiot organisé par mes neveux, bons vins bourguignons… Il était temps de changer les habitudes. C’est fait depuis le 2 janvier. Je n’ai pas trop de mérite, car n’ai pas été sollicitée depuis, mais j’ai remplacé mon habitude « d’une petite bière artisanale » le soir, de temps en temps, par un bon cocktail gingembre – citron – miel – menthe qui me ravit, me donne la pêche, et que je bois le matin. Voila, la ginger beer a remplacé la craft beer, et je m’en porte mieux. Question poids, je ne vois pas de différence, car je suis un peu portée sur le pain, mais je compense par des séances de natation en plein air (et oui, nous avons un bassin nordique dans ma ville) et une routine de 20 mn d’étirements et de gainage le matin. Bref, le dry january, c’est une belle occasion de se remettre à une bonne hygiène de vie, et comme il faut 3 semaines pour acquérir une nouvelle routine, un mois n’est pas de trop ! Ah et j’oubliais, j’ai cessé définitivement les 2 ou 3 cigarettes que je m’étais mise à fumer bêtement pendant les fêtes.
Voila, rendez-vous dans un mois pour voir où j’en suis.. »

Une expérience par curiosité

Ambre
“J’ai entrepris ce mois sans alcool par curiosité.
Au quotidien je bois rarement d’alcool, principalement aux repas de famille le week end, et si on sort avec des amis (ce n’est pas toutes les semaines). Nous ne buvons quasiment jamais à la maison. Et heureusement, car je ne savais pas dire non à un verre d’alcool !
Je ne sens pas de différence notable dans mon quotidien, au niveau du sommeil ou autre.
Par contre j’ai découvert avec joie et une grande satisfaction que je pouvais sortir boire un verre, sans alcool, même si tous les autres boivent, sans que cela me dérange… au contraire, j’ai trouvé cela agréable : sur le moment, de ne pas perdre la maitrise de ce que je dis / ce que je fais, puis le retour en voiture sans inquiétude, et enfin le lendemain sans gueule de bois, ni culpabilité, ni honte d’avoir trop dépensé et dépassé les limites.
C’est donc une expérience que je recommande à tous, buveurs quotidiens ou plus occasionnels comme moi, car j’ai découvert des choses très intéressantes ! »

Un retour du raisonné dans l’univers du binge-drinking

Thierry
« Belle idée que ce Défi de Janvier qui aurait mérité un soutien étatique. Ce mois permet aussi de se justifier auprès des amis qui regardent d’un œil suspect cet arrêt soudain. L’alcool est présent chaque fois que l’on se croise, que l’on se rencontre, que l’on fête (tout et n’importe quoi d’ailleurs) . Ne pas boire parmi les autres renvoie forcément à une abstinence alcoolique (ce qui est mon cas) ou à une inquiétante étrangeté…Se fût plus facile que prévu, du moins jusqu’à maintenant, il faut laisser au temps le soin de supprimer ce reflex Pavlovien, ce stimulus actif qui agit dès qu’il y a rencontre. Le poids des normes sociétales, particulièrement en France, poussent à une consommation systématique sans recherche de plaisir mais de résultat. Qu’importe le flacon pourvu qu’on est l’ivresse disait Musset, c’est un peu le constat…. Les hebdos (le Point), la radio (France Inter) ont poussé des cris d’orfraie arguants qu’on en voulait aux  »bon vivants », et de citer Rabelais et le bon vin  »Buvez toujours ne mourrez jamais… ». Aucun d’eux ne veut comprendre le sens du raisonnable, du désir qualitatif possible sans la recherche de l’ivresse toujours. Dry January n’est pas une attaque des pudibonds contre les Rabelaisiens mais juste un retour du raisonné dans l’univers du binge-drinking. Je suis heureux d’avoir tenu jusque là, j’espère continuer sur le mois de février puis revenir à une consommation s’appuyant sur le plaisir du breuvage sans les ravages de son degré alcool.
« 

Une nécessité de faire une pause

Guillaume

“J’ai 29 ans et je pense bien que depuis mes 18 ans, je n’ai pas enchaîné plus de 5 jours sans boire un verre (et plus si affinités).
Depuis quelques temps les cadences se sont accélérées, plusieurs soirées par semaine, aucune limite dans la consommation.
Je ne me considère pas comme alcoolique mais je pense que je suis régulièrement dans l’excès lors des soirées.
Le Dry January est pour moi une nécessité de faire une pause et de me remettre en question sur ma consommation. Voilà maintenant 16 jours que je n’ai pas bu une goutte de l’alcool et je me sens beaucoup mieux… J’ai un sommeil profond, je me sens mieux dans mon corps, beaucoup plus de motivations le matin et le soir et l’achèvement plus rapide de projets…
Je pense déjà à la suite et pense réduire ma consommation à l’aspect occasionnel… Cela ne doit pas être automatique de sortir le weekend, cela ne doit pas être automatique de me servir une bière ou un verre de vin en regardant la télévision le soir.
J’apprécie beaucoup le partage sans aucun jugement sur le groupe Facebook Dry January…
« 

J’apprends à dire non, et ça aussi c’est une victoire

Marine

« Je m’appelle Marine, j’ai 33 ans et je teste le « Défi de Janvier » pour la première fois cette année. J’ai estimé avec l’application que je buvais environ 12 unités d’alcool par semaine. Rien d’affolant, et pourtant je pense que l’alcool tient une place trop importante dans ma vie. J’en ressens (ressentais) le besoin pour me détendre après une journée de travail un peu stressante ou en fin de semaine, pour faire la fête, pour apprécier un bon repas au restaurant ou avec des amis. Avec mon compagnon, nous essayons depuis plusieurs mois de réduire notre conso (« pas d’alcool en semaine »… mais on s’y tient rarement) donc cette année nous avons décidé de nous lancer dans le challenge ensemble. Beaucoup plus facile à deux, parce que la majorité des verres que nous buvions, c’était dans des occasions communes.

Résultats en 18 jours :

  • J’ai pris conscience. Oui, je bois régulièrement, parfois trop, et j’éprouve quelques inquiétudes à l’idée d’arrêter. Ça ressemble déjà à de l’addiction. C’est dur de l’écrire, de le dire, parce qu’aussitôt je voudrais rajouter « oh mais vous inquiétez pas, je suis pas alcoolique non plus ». Mais comme le dit l’application anglais « How much is too much » ? Je ne sais pas…
  • Je ressens un vrai sentiment de liberté et de confiance en moi. Je n’ai pas BESOIN d’alcool, ni pour passer une bonne soirée, ni pour me détendre. Je PEUX ne pas boire si je le décide. Je passe de bonnes soirées avec mes amis en buvant du jus de fruit à l’apéro, j’ai déjà savouré deux raclettes sans vin blanc, et vécu une belle soirée romantique au resto à l’eau pétillante. Résultat : je m’amuse toujours autant avec mes amis, le fromage a toujours le même bon goût et en sortant du resto, il me reste plein d’énergie pour faire… autre chose, le vin ne m’a pas fatiguée et je n’ai pas tout de suite envie de dormir.
  • J’ai économisé de quoi m’acheter une paire de chaussures (en soldes)… ou payer le plombier qui doit venir réparer une fuite chez moi… enfin des trucs chouettes quoi. Je ne me rendais absolument pas compte du budget qui part en éthanol chaque mois. J’aime la bière artisanale, les bonnes bouteilles de vin, les sorties dans les bars et je découvre tout à coup que cela a un coût. Moi qui tient très sérieusement mon budget mensuel, je suis vraiment étonnée d’être passée à côté de ça durant toutes ces années. J’estimais qu’il me manquait environ 50€ par mois pour mettre assez d’argent de côté pour des projets à venir… les voilà !
  • J’ai perdu 1.5kg en 15 jours. Ok, c’est le poids que j’avais pris pendant les fêtes. Mais c’est la première année que j’arrive à les perdre !! Et l’aiguille de la balance continue à baisser.
  • Je me suis mise à la marche et au vélo pour mes petits déplacements quotidiens. Effet collatéral positif. Pas que je ressente vraiment une plus grande énergie mais je sens que je me fais du bien, donc ça m’incite à chercher d’autres moyens pour en faire encore davantage.
  • Ma « peau à problèmes » en a beaucoup moins, vraiment moins. J’ADORE.

Je ne dis pas que c’est simple tous les jours, dans toutes les occasions. Les vœux au bureau où tous les collègues boivent, le resto où toutes les tables commandent une bouteille… Mais j’apprends à dire non, et ça aussi c’est une victoire. C’est d’autant plus facile quand on se rend compte que finalement, on passe un tout aussi bon moment sans alcool. Et mon secret : l’eau pétillante avec du sirop de cerise bio. Addictif aussi…« 

Une appréhension pour « la première gorgée »

Antoine

« Merci pour ces mails informatifs et encourageants qui auront ponctué ce mois de janvier. Il ne reste plus qu’une semaine à tenir et déjà je me demande si tenir est le bon mot. Le plus dur est fait. Il est vrai que j’attends avec une certaine impatience doublée d’une certaine appréhension « la première gorgée ». Comme une certaine forme de frustration-plaisir.

J’ai dans mon entourage (un colocataire) très engagé dans cette campagne, qui nous a beaucoup encouragé et soutenu. Grâce à lui nous aurons vécu une expérience étrange et plaisante, que je n’aurais pas forcément crue possible il y a quelques temps, et à laquelle je n’aurais peut-être même pas pensé tout court.

Le malheureux quant-à lui a rencontré un obstacle au cours de son chemin, le faisant trébucher, Résultat : non pas une mais bien 2 entorses à ses propres principes. À quelques minutes d’intervalle à peine… 😕

Il était un leader pour nous, il est redevenu mortel parmi les mortels. C’est quelque part rassurant et effrayant à la fois. Bien sûr il est pardonné. 😄« 

 

Nous sommes des retraités bons vivants

Anne

« Je tenais à vous remercier pour ce beau défi : j’ai passé un mois de janvier humainement très riche , je me suis un peu révélée à moi- même, gardant le cap avec calme et détermination. Et les rendez- vous sur la toile, les messages d’encouragement ou simplement les astuces, les musiques, la conférence filmée aussi ( je n’ai pu en voir qu’une seule) tout cela a participé à ce qui pour moi au démarrage n’était qu’une bonne résolution du nouvel an et s’est révélé bien plus que cela.
Mes amis et ma famille  m’ont très agréablement surpris, et c’est là aussi que vous avez été importants : comme ils connaissaient tous l’existence de cette «  expérience «  ( rejetée du plus du bout des lèvres par le Président de la République, mais laissons là la politique), donc ils ne m’ont à aucun moment dénigrée ou moquée. Et cela a beaucoup compté.
Et sans prosélytisme aucun, j’ ai eu la joie ce matin au petit déjeuner d’entendre mon mari dire qu’il allait peut- être arrêter un petit moment de boire. Nous ne sommes pas des alcooliques, mais des retraités bon vivants, et je pense qu’il a dû se rendre compte que ce mois sans alcool ne m’a pas – être au contraire- fait perdre ma forme et mon plaisir de convivialité.
Encore plein d’encouragements et de remerciements à toutes et tous.
 « 

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