Depuis maintenant cinq ans, le Dry January ne laisse personne indifférent. Entre ceux qui l’adoptent avec enthousiasme et ceux qui le critiquent, cette pause d’alcool suscite bien des débats. Mais derrière les avis tranchés se cachent souvent des idées reçues qui méritent d’être déconstruites. Alors, mythe ou réalité ? Voici cinq préjugés sur le Dry January passés au crible.

1. Si je bois un verre en janvier, le défi est perdu

Le Dry January, c’est d’abord un défi qu’on se lance à soi-même! On n’est pas là pour vous donner des bons points: oui, en 31 jours, il peut arriver de céder. Ces contretemps font partie du défi : tout l’intérêt est d’en apprendre plus sur soi-même pour les éviter.

2. L’objectif c’est d’arrêter complètement l’alcool

Ce que vous ferez à partir du 1er février, c’est à vous de décider ! Le Défi de janvier, c’est une pause d’un mois qui va vous permettre de repérer les moments où votre consommation est plus liée à une routine qu’à un réel plaisir. À la fin janvier, vous vous rendrez peut-être compte que vous pouvez vous passer complètement d’alcool, que vous souhaitez continuer à profiter d’un verre de temps en temps ou que votre consommation habituelle vous convient : c’est vous qui voyez !

3. Faire le Dry January, c’est ne pas savoir s’amuser

Voilà une idée reçue qu’on a beaucoup entendue. Nous pensons qu’au contraire, le Défi de janvier, ce n’est pas se priver de quelque chose : c’est essayer quelque chose de nouveau ! Les participant·e·s des années précédentes le disent souvent : avec le Dry January, on découvre qu’on peut prendre du plaisir, se détendre, profiter d’un bon repas ou passer du temps avec ses proches sans boire d’alcool.

4. S’arrêter de boire un mois, ça ne sert à rien

Même un arrêt temporaire de l’alcool a un impact sur la santé. La plupart des participant·e·s le constatent après quelques jours d’arrêt : un meilleur sommeil, une peau plus en forme, de meilleures capacités de concentration, plus d’énergie.

5. Le Dry January c’est pour les personnes dépendantes

Attention ! Pour les personnes alcoolo-dépendantes, l’arrêt soudain de la consommation peut être dangereux. Si vous êtes concerné·e et que vous souhaitez vous engager dans cette démarche, faites-vous accompagner. Vous trouverez des contacts et conseils sur le site alcool-info-service.