La sixième édition du Dry January – Défi de janvier se termine ce 31 janvier : des millions de Français·e·s ont saisi cette opportunité pour faire une pause dans leur consommation d’alcool et réfléchir à leur rapport avec celui-ci. Selon l’étude scientifique JANOVER 2024, les bénéfices de cette pause sans alcool se confirment à long terme. Cette étude montre aussi que des outils d’accompagnement renforcent les chances de remporter son défi. Cette mobilisation citoyenne met en lumière l’urgence d’une vraie politique publique sur le risque alcool.

Le Dry January – Défi de janvier : des effets durables sur la consommation d’alcool

Pour les millions de Français·e·s qui ont fait une pause en janvier, c’est le début d’un nouveau rapport avec l’alcool ! Selon l’étude JANOVER 2024 Le Vinatier – Psychiatrie universitaire Lyon Métropole, près de 60 % des participant·e·s ont une consommation d’alcool réduite à moyen et long terme par rapport à la consommation d’avant janvier : un changement bénéfique pour leur santé !

Les outils mis à disposition dans le cadre du Défi de janvier – Dry January, comme l’abonnement à la mailing list, augmentent les chances de tenir bon en janvier : les inscrit·e·s à ces ressources ont en effet 33 % plus de chance de réussir à ne pas boire d’alcool durant tout le mois.

Un débat de société nécessaire

Le succès du Dry January – Défi de janvier intervient alors que de plus en plus de Français·e·s s’interrogent sur leur rapport à l’alcool. En proposant une pause d’un mois, par une campagne positive et motivante, le collectif interrassociatif organisateur du Défi de janvier – Dry January  (associations, fédérations et société savante), et leurs partenaires, mutuelles, collectivités, hôpitaux s’inscrivent dans cette tendance de fond… à l’inverse de nombreux·ses élu·e·s.

Pour une politique sur le risque alcool ambitieuse

Le succès du Dry January – Défi de janvier montre que des actions collectives peuvent avoir un impact durable sur la santé publique. Il est désormais essentiel que l’État prenne ses responsabilités en matière de prévention et de réduction des risques en adoptant un véritable plan de santé sur la question de l’alcool. Et ce d’autant plus que l’alcool est aujourd’hui considéré comme une drogue par 84 % des Français·e·s (enquête Harris Interactive 2024 pour Addict’AIDE).